Des origines antiques, une réponse de Dieu
Dans la religion grecque, un oracle désigne plusieurs choses : il est à la fois la réponse donnée par un dieu à une question qu'on lui a adressée et le dieu ainsi questionné.
Les oracles, bien avant de devenir des outils de cartomancie, étaient des moyens de communication divine dans plusieurs cultures anciennes. Le plus célèbre, l'oracle de Delphes en Grèce, servait de canal pour le dieu Apollon, offrant des prédictions et des conseils qui influençaient non seulement les individus mais aussi les politiques des cités-états.
En Égypte, l'oracle d'Ammon à Siwa guidait les pharaons dans leurs décisions cruciales, affirmant ainsi le rôle des oracles comme piliers de l'autorité et de la gouvernance.
Dans la Rome antique, les oracles de Cumae et de Tibur jouaient un rôle similaire, où des figures comme le Sibylle étaient consultées avant des entreprises majeures, qu'elles soient militaires ou politiques.
L'oracle fait l'objet d'un culte et nécessite une interprétation. Quiconque ne peut pas comprendre les oracles, à part des initiés comme la pythie de Delphes qui transmet les messages d'Apollon. Comment alors expliquer le glissement de sens entre l'Antiquité et le monde moderne ?
C'est assez difficile mais quelques parallèles peuvent être établis. Les dieux ne sont plus interrogés mais le consultant s'en remet aux cartes, appelées aussi oracles, ce qui laisse place à une dimension sacrée. Quant à la phase d'interprétation, elle est toujours nécessaire pour comprendre le message transmis.
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