
💬 "Incroyablement précis !
Cela fait maintenant plusieurs années que je consulte Manu. En plus de guider mes choix ou de me prédire des événements de ma vie familiale, affective ou sociale, il est sympathique, rempli de bienveillance et procure des réponses rapides et sans détour. Je lui suis vraiment reconnaissante de m’aider dans mes choix."
💬 "Toujours à l'écoute, un vrai coup de cœur pour sa sincérité, j'ai entièrement confiance en Manu et je le remercie."
💬 "Coup de cœur !
Manu est un Grand Monsieur de la Voyance, en plus d'être altruiste. Il dit vraiment les choses. Je le remercie du fonds du ❤️. Merci Manu ❤️❤️❤️"
7 questions à Manu Gaultier, médium
💫 Ne faites pas des doutes des freins à votre avancée, laissez-vous guider par Manu
1. Pourriez-vous me raconter votre parcours ? Comment en êtes-vous arrivé à faire de la voyance votre métier ?
Mon parcours est simple, j’étais bon élève en classe mais je m’ennuyais, et j’étais assez joueur, et parfois dissipé. En fin de troisième, j’ai décidé d’arrêter mes études pour travailler et apprendre un métier. J’ai donc quitté ma province, (Loir et Cher) ma famille, pour partir en apprentissage sur Paris, où j’ai trouvé un patron. J’étais hébergé chez l'une de mes tantes qui vivait à Paris, et je faisais 3 semaines de travail en salon.
Je redescendais à Blois une semaine par mois pour suivre les cours théoriques au Cfa du Loir et Cher. Ainsi, je pouvais voir ma famille un petit peu. J’ai donc fait 3 ans, puis suite au décès de ma maman et des allergies aux produits de coiffure et même à l’eau, je suis redescendu en province pour trouver un emploi.
C’est à cette période que mon frère de 3 ans mon aîné est décédé d’un accident de moto. Mon père a perdu un peu pied, et j’ai travaillé en administration dans la commune dans laquelle je vivais, pour pouvoir m’occuper de mon plus jeune frère âgé de 10 ans. J’ai passé mon permis de conduire, et j’ai postulé ensuite pour un poste d’opérateur télématique pour 1 mois, dans un centre d’appels, en contrat durant les vacances de Noël. J’y suis resté onze ans, d’abord en intérim, puis en CDD, j’ai ensuite été embauché en CDI. De téléconseiller à télévendeur, je suis devenu formateur, et responsable des formations sur le centre d’appels, pour de nouveaux services qui ouvraient dans l’entreprise.
À cette période j’ai rencontré mon ex-épouse, avec qui j’ai eu 6 enfants, 6 filles. La sœur de cette dernière est décédée brutalement d’un cancer, laissant 3 enfants en bas âge. Nous sommes donc descendus dans le sud de la France (66) pour nous occuper des minots. J’ai alors fait tous les métiers, il fallait payer le loyer, et les factures, et remplir de frigo.
Un jour nous avons vu une petite annonce cherchant un médium par téléphone, et j’ai téléphoné. Je suis resté durant plus de 2 heures avec la responsable et j’ai commencé à travailler sur son réseau le soir même. J’ai fait plusieurs réseaux et j’ai vu un jour une annonce de Wengo en mars ou avril 2008. J’y suis depuis cette date.
2. Comment avez-vous pris connaissance de votre don ?
La voyance est entrée dans ma vie le plus naturellement du monde, puisque ma mère, ma grand-mère (et sa mère, etc.), mon frère aîné avaient déjà le don. À 4 ou 5 ans, ma grand-mère a commencé à m’expliquer la signification des cartes avec un jeu de 32 cartes normales.
Elle m’expliquait aussi que telle carte à côté de telle autre avait une signification, mais placée à côté d’une autre cela correspondait à autre chose. J’ai donc appris à tirer les cartes avant de savoir lire et écrire. Quand j’avais 5 ou 6 ans, ma grand-mère mes parents, mon frère aîné et moi avions l’habitude tous les dimanches d’aller voir, une grande tante nommée Germaine, qui n’avait plus d’âge. Mon frère et moi n’aimions pas y aller. L’été encore nous pouvions jouer dans la courette, mais l’hiver quand il faisait froid ou qu’il pleuvait, il nous fallait rester dans la maison.
Nous ne devions pas faire de bruit, pas jouer aux voitures, enlever nos chaussures, et marcher avec des patins pour ne pas abîmer le sol. Nous trouvions le temps très long ! Un dimanche, nous y allions comme d’habitude et au retour de l’expédition chez la tante, dans la voiture, les adultes parlaient entre eux. Mon père conduisait, ma mère était à côté de moi au milieu et mon frère de l’autre côté sur la banquette arrière.
Tout à coup, ma grand-mère dit que la tante n'avait pas l'air en forme aujourd'hui, et ma mère de lui répondre "oui puis elle était toute pâle, bien blanche". Et moi, qui n’avais pas ma langue dans ma poche j’annonce, "de toutes les manières c’est la dernière fois qu’on la voit, car les nuages, le ciel vont l’appeler."
Ma grand-mère me met une gifle comme si j’avais dit une cruauté. Un aller-retour dont je me rappelle encore et mes joues aussi ! Le samedi suivant, très tôt le matin, nous étions encore couchés, le téléphone sonne, c’était ma grand-mère qui prévenait la famille que la tante était décédée dans la nuit, que l’infirmière l’avait trouvée morte dans son lit à son arrivée. Et surtout, une fois de plus que le don familial était à nouveau passé.
3. Auriez-vous une anecdote forte de consultation à nous partager ?
Des anecdotes, j’en ai plein, mais je peux vous en donner une assez drôle.
Je me souviens particulièrement d'une cliente fidèle, Eliane, que j'appelle affectueusement "Mamounette". Veuve très jeune, elle cherchait depuis des années l'amour. Au printemps 2010, lors d'une consultation, je lui ai prédit une rencontre avec un homme ayant un surnom se terminant par des voyelles doubles, comme "Titi" ou "Fifi".
Quelques jours plus tard, elle rencontrait Jean-Philippe, surnommé "Fifi" par tous ses proches. Pour leur premier déjeuner chez elle, j'ai eu un flash : je lui ai prédit de la fumée et une sensation de brûlure à la poitrine. Elle a ri de ma prédiction... jusqu'à ce que, distraite par un moment d'intimité avec Fifi, elle oublie son gâteau au chocolat dans le four ! En voulant sauver son dessert, elle s'est brûlé la poitrine contre la porte du four. Son premier réflexe ? M'appeler depuis les urgences pour me raconter l'histoire !

4. Quel est votre support favori pour voir l'avenir ?
Je travaille avec peu de supports, parfois aucun. Les flashs arrivent comme cela. J’ai toujours un jeu de 32 cartes sur mon bureau, L’oracle Ryl, et quelques autres oracles viennent compléter le tout. Ma grand-mère m’a appris aussi à expliquer avec les épingles (à tête) de couturières. Selon comment elles sont disposées, elles ont une signification. Mon arrière-grand-mère était couturière et se servait des épingles pour prédire les choses.
5. Quels sont tous les supports divinatoires que vous utilisez ?
Au-delà du jeu de 32 cartes et de l'oracle Ryl que j'utilise régulièrement, je travaille également avec plusieurs autres oracles comme le Gé, le Manuscrit, le Nathalie, le Tao, le Dauphin, le Bleu, la Destinée. J'utilise aussi les runes et bien sûr la technique ancestrale du jeu des épingles transmise par mon arrière-grand-mère.
6. Auriez-vous un conseil pour les personnes qui souhaitent vous consulter ?
Mon premier conseil est d'être authentique et de venir sans attentes préconçues. Il faut être prêt à entendre toutes les réponses, même celles qui peuvent surprendre. La vie est en constant mouvement, comme les étoiles dans le ciel, et les situations évoluent sans cesse. Ce que je vois aujourd'hui peut se manifester différemment demain, c'est pourquoi il est important de rester ouvert aux possibilités.
Une consultation doit être vue comme un guide, un support, mais jamais comme une béquille. Je conseille souvent à mes clients de noter les informations reçues, comme dans un carnet, et d'y revenir de temps en temps pour voir comment les choses évoluent. Beaucoup suivent ce conseil et en constatent les bénéfices.
Je tiens à préciser les limites de ma pratique : je ne fais pas de travaux occultes et n'aborde ni les sujets liés aux défunts, ni les questions de santé. Mon rôle est d'être un guide sur votre chemin de vie, non de vous diriger ou de changer qui vous êtes. Pour une consultation, j'ai simplement besoin de trois éléments : votre prénom ou surnom, votre date de naissance et votre région de résidence.
7. Un aspect de votre métier dont vous souhaitez parler ?
Mon autonomie, ma façon de faire les choses et de travailler. Je n’ai pas besoin de m’isoler outre mesure, ou de faire des incantations les soirs de pleine lune (tels les Indiens autour du feu de bois) juste me concentrer sur la personne et la situation et c'est parti. Au fil des années, une certaine complicité s'est instaurée avec les clients fidèles et on rentre dans leur intimité la plus stricte souvent et c'est bien...
EXCELLENTE vidéo et interview tres interressante.
Ariette, il y a 4 ans