Marisol Hariel – Un milieu cartésien
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Elevée dans un milieu très cartésien, jamais je n’avais entendu parler de voyance étant enfant. Certes, quelques rebouteux exerçaient dans ma campagne mais jamais je n’y avais eu recours.
A l’adolescence, j’ai connu une période un peu « mystique » : une passion pour les églises qui m’attiraient et me faisaient peur à la fois car j’avais souvent des vertiges, des nausées et parfois vomissements en les visitant. Je disais d’ailleurs à qui voulait l’entendre que je serai un jour carmélite, ce qui effrayait un peu mes parents il faut bien le dire…
J’ai continué des études sérieuses, collèges, lycée bac philo. A l’époque j’étais très proche de mon grand-père paternel que je voyais souvent car c’était une personne très cultivée, très ouverte et nous échangions beaucoup sur la vie, la mort, la philosophie.
Un dimanche soir, alors que je dormais, je me suis réveillée et suis allée voir mes parents. « Pépé est mort vous avez reçu l’appel ? » « Non, ton grand père va très bien et non, pas d’appel. » Quelques heures après, mon oncle téléphonait pour dire qu’il venait de succomber à une crise cardiaque.
A partir de ce moment-là, j’ai commencé à écouter les signes qui jusque alors ne me semblaient que du fantasme. Je croisais des indices, des coïncidences troublantes, mais la voyance je n’y croyais toujours pas !
J’ai alors continué mon chemin, mes études, d’abord en fac de psycho, mais je m’ennuyais, alors je suis partie en fac de lettres modernes. Mes études m’ont permis de voyager et de nourrir au passage cette fascination pour les églises.
Même si je ne m’intéressais absolument pas à la voyance, j’avais en permanence la sensation de savoir ce qui allait arriver aux autres et à moi. J’ai commencé ma vie professionnelle, quand un jour une amie m’a emmenée voir une voyante.
Elle était cartomancienne. Sa voyance ne m’a pas bluffée plus que ça, mais par contre elle m’a dit « vous avez le don ». A partir de ce moment-là j’ai commencé à me dire, « Bon j’ai un don, qu’est-ce que j’en fais ? » j’étais heureuse, j’avais un travail sympa (je travaillais dans la presse écrite).
Un jour chez le coiffeur une dame était en train de payer et alors qu’elle disait au revoir j’ai eu un flash terrible : cette dame était malade et allait partir. Le coiffeur lui dit alors « bon courage pour l’opération ». J’ai appris quelques mois plus tard qu’elle était décédée.
Et comme dans la vie tout arrive toujours quand c’est le bon moment, j’ai rencontré une jeune femme de mon âge dans un cercle amical, nous avons sympathisé avant qu’elle ne me dise qu’elle était voyante.
Elle m’a « formée, initiée » et m’a proposé de me lancer. D’abord en salon, puis j’ai fait de l’audiotel. J’ai beaucoup déménagé dans ma vie, j’ai eu mon cabinet, mais du fait de mes mouvements géographiques le téléphone a toujours été mon outil de travail favori.
J’ai lu, étudié, rencontré des gens de ce milieu, fait des formations et depuis maintenant 2002 je fais de la voyance ma profession.